Le crépuscule descend et enveloppe doucement la terre

De son manteau fait du ciel étoilé qui dévoile peu a peu

Aux ombres de la nuit armées de longs cimeterres

Des milliers d'étoiles, brillants tel un immense camaïeu

A l'orée du bois, sortant d'un brumeux rideau crépusculaire,

Une Dive Amazone sanglée de cuirs et de fer mélangé,

Marche vers moi, subjugué par la vue de ses cuisses orangée

Et de son regard sombre et noir, lui donnant masque mortuaire.

Soudain me voyant a sa merci, vers moi ses pas elle dirige

Se déleste de son armure de cuir et laisse ses armes tombées

Enlève son casque laissant la masse de sa chevelure s'exhibée

Telle une naïade, allant a la mare se baigner, soudain elle se fige

Et me dévoile dans la lumière diffuse et crépusculaire, son corps

Laissant a ses pieds le voile qui pudiquement la couvrait encore

Elle reprend vers moi sa marche lascive et gestes langoureux

Me fixant de ses yeux et me couvant d'un regard chaleureux.

Sa démarche chaloupée, fait bouger au rythme de cette danse

Ses seins au galbe parfait, et ses tétons aux mamelons dressés.

Elle est devant moi, pauvre hère agenouillé en pleine transe

Je n'ose poser mon regard sur elle et garde les yeux baissés

D'un mouvement brusque me saisit la nuque et m'attire

Le visage vers l'antre de tous les plaisirs qu'elle retire

Son sexe par le désir humidifié, s'ouvre comme adoucit

Et ma langue au plus profond va quêter son pistil durcit

J'embrasse goulument de ma bouche, sa bouche intime

Fleurie et parfumée, aux senteurs d'épices maritimes

Soudain elle vacille et se mets a râler sa jouissance

Envers les ténébreuses et noctambules puissances

Elle pose son pied sur mon épaule et me repousse

Je tombe en arrière et dans mon dos je sens la mousse

Soudain a la vue de mon sexe dur et dressé vers le ciel

Elle rit aux éclats et s'en retourne dans mon rêve, artificielle