Dans la profondeur d'une nuit étoilée de l'été

Je me suis mis à fantasmer, avec anxiété

Sous mon drap, par la chaleur étouffante

Nu, ayant érotiques pensées abondantes

N'arrivant point à trouver le sommeil,

Point de réalité, mais une vision irréelle

Dans une somnolence parée de vermeil

Tout à coup je l'entends, sa voix m'appelle.

Charmante apparition, qui me met en émoi

Au travers d'un voile auréolé de lumière diffuse,

Et que dans un reflexe tout d'abord je refuse,

Exaspérant ainsi mille fois mon surmoi

Elle ma Déesse, altière et dédaigneuse.

Parée de sa nudité telle une baigneuse

Sortant de l'eau, doucement, dépouillée

Ses longs cheveux et son corps mouillé.

La vision de ce corps céleste, qui s'approche

Ebloui par le doux balancement de ses hanches

Mon regard fiévreux a ses seins s'accroche

Et son coquillage d'amour, fait durcir ma branche

Elle me sourit, et ses yeux brillent d'un éclat étrange

Elle secoue la tête lentement d'un air réprobateur

L'état de mon sexe dressé à sa gloire la dérange

Et me le montre se son doigt vivement accusateur

Elle seule a le droit de me faire raidir

Et ne peux me répandre que sur son ordre

Entre ses mains je suis son objet de plaisir

Rien ne pourra lui en faire démordre.

Elle connait son pouvoir sur ma personne

Elle est consciente et sure de sa force

Elle m'a envouté, et dans ses yeux, je m'abandonne

Et chaque jour son emprise sur moi se renforce.