Joie de la voir, de la contempler et de l'admirer

Hautaine, la démarche altière et sereine,

Je la regarde inaccessible telle une Reine

Qui condescend à se laissant mirer

Elle me jette un regard mais ne me vois pas

Je lui murmure douce et tendre litanie

Mais impassible elle ne m'entend pas

Et mon cœur pour elle est a l'agonie.

Je rampe nu tel une larve et je suis a ses ordres

Elle me repousse d'un mouvement brusque

D'un coup de sa cuissarde qui me busque

Et écrase mon insolence, prête a me mordre

Allongé sur le dos j'attends avec humilité

Elle me tend son pied que j'ai quémandé

Et que  j'embrasse, avec fougueuse bestialité

L'honorer ainsi, me fait durcir et bander

Soudain, son mignon pied de ma bouche se retire

Et erre sur mon corps, pour brusquement s'aplatir

Sur mon érection qu'elle écrase de son talon

Provoquant ainsi, une  éjaculation.

Elle est la Puissance de mon envie
Etreignant mon cœur d'une douleur
Incommensurable d'une ampleur
Telle une faim jamais assouvie

Je suis par Elle et son esprit
Habité de son regard perçant
Elle ordonne et moi j'obéit
Le cœur battant , suffocant

Elle, le soleil de mon existence
Qui sait avec douce caresse
M'ordonner une abstinence
Que je pratique avec allégresse

Elle , le feu de mon âme glacée
Qui sait par un châtiment bien placé
Me remettre a ma juste place
Que j'aurais quitte avec audace

Démoniaque , satanique et perverse
Jouant de son charme et de sa beauté
Elle sait que son corps me bouleverse
Et que pour y accéder je suis prêt a tuer

Jeu raffiné de son immense pouvoir
Elle sait me Dominer et me contraindre
A ses envies pour sans cesse m'émouvoir
Et m'obliger chaque jour a la craindre

Et ainsi a chaque minute de ma vie, La Vénérer

Je veux mourir entre vos bras

la tète entre vos nobles seins

Je veux mourir entre vos bras

Et dans vos yeux de charbons ardents

Voir s' accomplir mon destin

Je veux mourir entre vos jambes

La tête entre vos cuisses veloutées

Je veux mourir entre vos jambes

Ma bouche par vous plaquée

a l'orée de votresublime fente

Au parfum sublime ,a l'effluve odorante

Entre vos seins la mort serait douce

Entre vos cuisses la mort serait paisible

Tout contre votre corps nu et parfumé

je veux sentir ma vie se consumer

Au son de votre voix suave et sensuelle

Au creux de mon oreille exaltée

La mort dans vos bras serait si douce

Pour téter vos seins, je perdrai et mon âme et ma vie

Pour lécher vos aisselles je donnerai fortune

Pour embrasser vos lèvres vaginales je blasphémerai

Pour titiller votre pistil durci je vendrai mon âme

Pour gouter a la saveur de votre jouissance

Par vos mains je rechercherai une autre vie

Et dans le spasme sublime de la mort

Ma jouissance par vous accordée

viendrait prouver, ultime cadeau,

votre pouvoir et ma dépendance

Elle vit dans mon esprit, et hante mes pensées

De son vol nocturne elle vient chaque nuit me visiter,

Pour m'entourer de ses ailes et me blottir contre ses seins

Et vaincu, sans hésiter contre son corps je m'astreins

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Belle et cruelle, elle sait parfaitement sans désaveu

De ses mains et de sa bouche exacerber mon corps noueux

Dans la lueur blafarde d'un rayon lunaire en ma case

Du crépuscule, au lever du jour, elle me capture et je m'embrase

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Au contact de son corps mi-femme mi-démon,

Je me dresse, tendu comme un arc prêt à décocher

Sa flèche, au risque qu'elle m'afflige un sermon

Et par mon corps a son cœur je reste accroché

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Puis, tel un succube assoiffé d'amour et de passion

Ayant pris ma virilité, elle se relève sans compassion

et au matin rassasiée de sa nocturne domination

Elle déploie ses ailes noires et s'envole fière de ma soumission.

Le crépuscule descend et enveloppe doucement la terre

De son manteau fait du ciel étoilé qui dévoile peu a peu

Aux ombres de la nuit armées de longs cimeterres

Des milliers d'étoiles, brillants tel un immense camaïeu

A l'orée du bois, sortant d'un brumeux rideau crépusculaire,

Une Dive Amazone sanglée de cuirs et de fer mélangé,

Marche vers moi, subjugué par la vue de ses cuisses orangée

Et de son regard sombre et noir, lui donnant masque mortuaire.

Soudain me voyant a sa merci, vers moi ses pas elle dirige

Se déleste de son armure de cuir et laisse ses armes tombées

Enlève son casque laissant la masse de sa chevelure s'exhibée

Telle une naïade, allant a la mare se baigner, soudain elle se fige

Et me dévoile dans la lumière diffuse et crépusculaire, son corps

Laissant a ses pieds le voile qui pudiquement la couvrait encore

Elle reprend vers moi sa marche lascive et gestes langoureux

Me fixant de ses yeux et me couvant d'un regard chaleureux.

Sa démarche chaloupée, fait bouger au rythme de cette danse

Ses seins au galbe parfait, et ses tétons aux mamelons dressés.

Elle est devant moi, pauvre hère agenouillé en pleine transe

Je n'ose poser mon regard sur elle et garde les yeux baissés

D'un mouvement brusque me saisit la nuque et m'attire

Le visage vers l'antre de tous les plaisirs qu'elle retire

Son sexe par le désir humidifié, s'ouvre comme adoucit

Et ma langue au plus profond va quêter son pistil durcit

J'embrasse goulument de ma bouche, sa bouche intime

Fleurie et parfumée, aux senteurs d'épices maritimes

Soudain elle vacille et se mets a râler sa jouissance

Envers les ténébreuses et noctambules puissances

Elle pose son pied sur mon épaule et me repousse

Je tombe en arrière et dans mon dos je sens la mousse

Soudain a la vue de mon sexe dur et dressé vers le ciel

Elle rit aux éclats et s'en retourne dans mon rêve, artificielle